Si la nouvelle se confirme, elle ne pouvait mieux tomber : alors que 60 chefs d'Etat et de gouvernement cherchaient vendredi, au pays de Galles, l'impossible formule magique pour «détruire la menace représentée par l'Etat islamique», l'armée irakienne a annoncé que le bras droit d'Abou Bakr al-Baghdadi avait été tué dans un raid aérien. C'est le chef d'état-major, le général Babaker Zebari, qui a annoncé en personne la mort, jeudi, d'Abou Hajar al-Souri, lors de frappes dans la province de Ninive.
Après l’embarras provoqué la semaine dernière par la petite phrase de Barack Obama sur son absence de stratégie concernant l’Etat islamique en Syrie, Washington avait à cœur de reprendre l’initiative. D’où l’annonce d’un projet de constitution rapide d’une large coalition internationale. L’important était l’effet d’annonce, les détails, modalités et participants précis étant précisés ultérieurement. Peut-être lors d’une conférence internationale que François Hollande a appelée de ses vœux, en septembre à Paris. Une condition à cette initiative : il faut qu’un gouvernement irakien stable ait été établi, a précisé l’Elysée.
Bourreau. Une réunion autour des Britanniques, Français, Allemands, Italiens, Turcs, Polonais, Australiens, Danois et Canadiens a d'ores et déjà tracé une première «ligne rouge pour nous tous ici : pas de soldats sur le terrain», a déclaré le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.
Sans compter que cette coalit