Alors que le référendum historique se tiendra jeudi, les partisans de l’indépendance comme ceux en faveur d’un maintien de l’Union tirent leurs dernières cartouches. Des deux côtés, les offensives sont désespérées, tant l’incertitude règne quant à l’issue du vote. La clé réside chez les indécis, qui, selon les différents sondages, oscillent entre 6% et 23% des électeurs.
La seule certitude concerne le taux de participation, qui sera très élevé. Quelque 97% des 4,2 millions d'adultes en âge de voter en Ecosse (à partir de 16 ans) se sont inscrits sur les registres électoraux, du jamais vu. Après les larmes de la semaine dernière et l'évocation de son «cœur brisé» à l'idée de perdre l'Ecosse, le Premier ministre britannique, David Cameron, avait choisi lundi la gravité et la solennité pour son dernier discours de campagne, à Aberdeen, dans le nord-est du pays. «Le vote de jeudi oppose deux visions de l'avenir de l'Ecosse: celle des nationalistes, engagés seuls, sur un chemin étroit, après avoir rompu tous les liens avec le Royaume-Uni, et celle, patriotique, d'une nation écossaise forte, alliée au reste du Royaume-Uni, avec en son cœur un Parlement écossais renforcé et le bénéfice d'une coopération avec le reste du pays sur les emplois, les retraites, le financement de la santé, la devise et les taux d'intérêt», a-t-il déclaré.
Rassurer. De son côté, le camp du oui, en insistant aussi sur un vote qui, a expliqué Alex Salmon