Le président Barack Obama a appelé mardi «à agir vite» face à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest pour éviter que des «centaines de milliers» de personnes ne soient infectées par ce virus contre lequel l'ONU entend mobiliser un milliard de dollars. «C'est une épidémie qui n'est pas seulement une menace pour la sécurité régionale, c'est une menace potentielle pour la sécurité mondiale si ces pays s'effondrent, si leurs économies implosent, si les gens paniquent», a averti Obama en présentant, à Atlanta (Géorgie, sud-est des Etats-Unis), les grandes lignes du plan d'action américain.
Evoquant une démarche «similaire» à la réponse américaine après le tremblement de terre en Haïti en janvier 2010, le président américain a assuré que les Etats-Unis, qui enverront quelque 3 000 militaires sur le terrain, étaient prêts à jouer un rôle moteur face à une épidémie qui progresse «de façon exponentielle». Depuis le début de l'année, l'épidémie a tué 2 461 personnes sur 4 985 cas, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Il n'existe aucun vaccin homologué pour cette maladie. Mais le premier essai clinique d'un vaccin expérimental a démarré début septembre aux Etats-Unis et il n'a provoqué à ce jour aucune réaction néfaste, a rapporté mardi un haut resp