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François Hollande annonce un «soutien aérien» en Irak

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Après une première phase consacrée au renseignement, Paris pourrait déclencher très vite des frappes contre des positions de l'Etat islamique
Deux chasseurs Rafale français en vol de reconnaissance au dessus de l'Irak, le 15 septembre. (Photo AFP)
publié le 18 septembre 2014 à 19h08

Le chef des armées a parlé : lors de sa conférence de presse, ce jeudi, le président François Hollande a annoncé qu'il avait décidé de fournir un «soutien aérien» au gouvernement irakien, à la demande des autorités de Bagdad. Autrement dit : les Rafale de l'armée française, stationnés sur la base militaire d'Al Dhafra, aux Emirats arabes unis, devraient rapidement passer à l'action - en soutien aux forces irakiennes ou aux combattants kurdes au sol, a précisé le chef de l'Etat.

Depuis lundi, ces mêmes Rafale, et un avion de surveillance Atlantique 2, ont effectué quatre missions de reconnaissance, au-dessus du territoire irakien. Il s'agit, avait expliqué un peu plus tôt l'état-major des armées, de disposer de «capacités d'appréciation autonome de la situation». En clair, Paris veut pouvoir décider souverainement des cibles à frapper, sans dépendre du renseignement fourni par son allié américain.

Pour ce faire, Paris a musclé ces derniers jours son dispositif militaire aux Emirats arabes unis en acheminant une quarantaine de personnels «spécialisés», vraisemblablement en prévision des frappes à venir, et 12,8 tonnes de matériel. Leur nature n'a pas été précisée par l'état-major.

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