Les Etats-Unis ont intensifié leurs frappes mercredi soir en Syrie visant des raffineries contrôlées par le groupe Etat islamique (EI), au moment où le président Barack Obama appelait à l'ONU le monde à «s'unir» face à la menace jihadiste.
Celle-ci s’est une nouvelle fois imposée avec force aux dirigeants mondiaux réunis à New York pour la grand-messe annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, avec l’annonce de l’exécution par ses ravisseurs d’un otage français en Algérie.
Mercredi soir, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont frappé 12 raffineries contrôlées par l’EI dans l’est de la Syrie, a annoncé le Pentagone.
C’est la première fois que cette coalition contre l’EI s’en prend à des installations pétrolières dans le but d’assécher la source principale de financement des jihadistes, qui revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins.
«Le seul langage que des tueurs comme ceux-là comprennent est celui de la force», avait lancé auparavant Obama à la tribune de l'ONU avant de présider un Conseil de sécurité extraordinaire qui a adopté une résolution pour endiguer le flot des jihadistes étrangers en Syrie et Irak.
«Aujourd'hui, j'appelle le monde à se joindre» à ce combat, a poursuivi Obama, après le début mardi à l'aube des premières frappes contre les jihadistes ultra-radicaux sur le sol syrien conduites par Washington et ses alliés arabes.
Le président américain a affiché sa détermination à travailler