Manifestations, vidéos, campagnes sur les réseaux sociaux… Alors que la question commence à se poser en France, ailleurs en Europe plusieurs initiatives ont déjà vu le jour pour essayer de faire passer le message que l’islam n’est pas réductible à l’islamisme et que le jihad est d’abord un chemin spirituel avant d’être le combat de fous de Dieu.
En Allemagne, qui compte 4 millions de musulmans, deux mille mosquées ont participé vendredi à une journée «Musulmans contre la haine et l'injustice», à l'appel de l'une des principales organisations de la communauté. Comme en France, en Belgique ou en Grande-Bretagne, la radicalisation de jeunes Allemands prêts à aller combattre dans les rangs islamistes en Syrie ou en Irak inquiète les autorités outre-Rhin.
«Nous ne voulons pas nous taire quand des mosquées ou des synagogues sont attaquées ici», a déclaré Aiman Mazyek, du Conseil central des musulmans, au quotidien populaire Bild. L'Etat islamique, dit-il, est composé de «terroristes et d'assassins qui traînent l'islam dans la boue et apportent haine et souffrance, y compris à leurs coreligionnaires, en Syrie, en Irak ou partout ailleurs».
Une petite manifestation s'est également tenu