La coalition anti-jihadiste menée par les Etats-Unis a étendu ses raids samedi en Syrie et en Irak, dont le territoire était survolé par des avions britanniques, prêts à frapper des positions du groupe Etat islamique (EI).
Ces frappes aériennes, qui ont visé sept cibles en Syrie et trois en Irak, ont été menées par les Etats-Unis, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, a indiqué le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l’Asie centrale (Centcom).
Les frappes en Syrie ont débuté mardi, après des raids similaires menés depuis août en Irak, et se font maintenant «presque en continu», a souligné un responsable américain sous couvert de l'anonymat.
Samedi, un bâtiment de l’EI et deux véhicules armés ont notamment été touchés dans le secteur de la ville kurde d’Aïn al-Arab (Kobané en kurde), dans le nord de la Syrie. L’avancée des jihadistes vers cette ville avait poussé mi-septembre 160 000 personnes à se réfugier en Turquie.
Dans la province de Raqa (nord), considérée comme le fief du groupe extrémiste sunnite, «un aéroport tenu par l'EI, une garnison et un camp d'entraînement près de Raqa ont été endommagés» par les raids de la coalition, a ajouté le Centcom.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales sur le terrain, a également fait état de frappes pour la première fois dans la province de Homs, dans le centre du pays. Selon cette ONG, d’autres raids ont