C'est une foule paisible qui s'étend sur les avenues et entre les buidings de Hongkong, ils sont nombreux, des dizaines de milliers. Et ça se voit. Depuis plusieurs jours – la dernière date de jeudi 2 octobre, des vidéos filmées depuis un drone donnent un aperçu original de la mobilisation chinoise «Occupy central». Elle montre les dizaines de milliers de manifestants pacifiques, rassemblés pour dénoncer le nouveau mode de scrutin imposé par Pékin. Ces vidéos sont publiées sur le compte Facebook d'un internaute nommé Nero Chan et offrent une nouvelle manière de «voir» une manifestation.
Un film de Nero Chan, mises en ligne le 29 septembre.
Ce n'est pas la première fois que les drones servent de témoins, voire de porte-voix à des manifestants. En Turquie, en mai 2013, mécontents du traitement médiatique de leur mouvement, des manifestants avaient envoyé un drone filmer la mobilisation contre le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sur la place Taksim à Istanbul. Les policiers n'avaient pas hésité à tirer sur l'appareil (à 1'22).
Lors des manifestations contre la vie chère à Sao Paolo, au Brésil, la chaîne de télévision Fohla TV avait filmé les rues avec un drone civil de loisir, qui avait été pris pour un ovni par la foule.
En décembre 2013, ce sont les manifestations antigouvernementales de Bangkok qui se retrouvent en ligne.
Que le drone soit utilisé pour diffuser un message ou montrer l'ampleur d'un ra