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Libération

Des reportages en Syrie, Centrafrique et au Bahreïn récompensés à Bayeux

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Ce samedi s'est tenue la remise du 21e Prix des correspondants de guerre.
Une Bahraïnienne photographiée par Mohammed Al-Shaikh, lauréat à Bayeux, le 12 septembre lors d'une manifestation antigouvernement près de Manama. (AFP)
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publié le 11 octobre 2014 à 19h21

Bayeux a remis samedi ses 21e Prix des correspondants de guerre à l'AFP, The Times, France Inter, la BBC et Arte dans un contexte d'intensification de la violence à l'égard des journalistes, encore nombreux à avoir perdu la vie en 2014.

Le jury international composé d'une quarantaine de journalistes et présidé par Jon Randal, correspondant de guerre pour le Washington Post pendant plus de trente ans, a récompensé dans la catégorie photo le reporter photographe de l'AFP Mohammed Al-Shaikh pour son reportage réalisé au Bahreïn «La majorité chiite poursuit ses manifestations contre le pouvoir».

Pour John Randal il s'agit d'un «reportage sur une guerre oubliée dont tout le monde se fout par quelqu'un du cru qui a eu le courage de faire ces photos, et de qualité en plus». Et d'ajouter «c'est une chose de faire un reportage et de reprendre l'avion après, c'en est une autre quand c'est fait par quelqu'un du cru».

La Syrie a marqué cette édition avec le Prix du public remis à Emin Ozmen (SIPA Press) pour son reportage «Syrie: la barbarie au quotidien», celui de la catégorie TV, format court, à Lyse Doucet pour son reportage sur la ville de Yarmouk, diffusé sur BBC News et le prix dans la catégorie TV Grand Format, décerné à Marcel Mettelsieffen (pour Arte Reportage) pour «Syrie: la vie, obstinément».

La Syrie toujours pour le prix de la catégorie presse écrite à Anthony Loyd avec son éclairage sur la difficulté p