La tenue en janvier de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015), la plus importante compétition sportive du continent, apparaît très compromise, après la décision vendredi soir du Maroc, pays hôte, de demander son report face à la propagation de l’épidémie d’Ebola.
A trois mois du coup d’envoi prévu à Marrakech, le 17 janvier, la décision du royaume constitue une surprise totale. Elle fait suite à une recommandation du ministère marocain de la santé «d’éviter les rassemblements auxquels prennent part des pays touchés», a indiqué vendredi soir dans un communiqué le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Selon la même source, la balle est désormais dans le camp de la Confédération africaine de football (CAF), avec qui une réunion officielle est prévue «la semaine prochaine» afin d'«examiner les mesures de mise en œuvre de ce report».
Dans une interview samedi à Atlantic Radio, un conseiller du ministère des Sports, Hamid Faridi, s'est montré optimiste sur l'issue de cette requête. «Je pense que la CAF s'attendait à cette demande et que tout le monde travaille en bonne intelligence de manière à ce que la fête du football africain reste une fête», a-t-il déclaré.
Principe de précaution
Selon Hamid Faridi, «rien ne peut-être placé au-dessus de l'intérêt des citoyens marocains et africains». «Le Maroc a formulé cette demande sur la base de recommandations sanitaires très sérieuses. Nous ne pouvons en aucun cas nous acheminer vers une prise de risque, le principe de précautio