Les autorités sanitaires américaines ont confirmé dimanche la première infection par Ebola contractée aux Etats-Unis, par une soignante d’un hôpital texan où un Libérien infecté est décédé, l’attribuant à une faille du protocole de protection. L’annonce de cette contamination a ravivé les craintes sur la capacité des Etats à contenir la plus grave épidémie du virus Ebola en Afrique de l’Ouest depuis l’identification du virus en 1976, et sur les mesures de protection adoptées.
La fièvre hémorragique a fait 4 033 morts sur 7 399 cas recensés dans 7 pays - surtout en Guinée, Sierra Leone et Liberia, mais aussi Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis -, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 8 octobre. Aucun vaccin ni traitement homologué n’existe pour l’instant contre le virus, qui se transmet par contact direct avec des fluides corporels lorsque le malade a développé les symptômes (fièvre, vomissements, courbatures, douleurs). Les personnels soignants sont équipés de tenues de protection.
Au Liberia, le pays le plus touché avec 2 316 morts, les personnels de santé vont durcir lundi leur grève pour obtenir le versement de primes de risque en raison de l’épidémie d’Ebola, a annoncé dimanche le président de leur syndicat, Joseph Tamba.
Dimanche les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont confirmé l’exactitude des tests effectués à l’hôpital de Dallas samedi soir. La patiente travaillait au centre hospita