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Libération
Récit

Ebola : les Etats-Unis s’organisent

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Ebola, la fièvre baissedossier
La contamination de l’infirmière texane inquiète jusqu’à Obama.
Désinfection de l'entrée de l'immeuble de l'infirmière qui a contracté la fièvre Ebola au Texas, le 12 octobre. (Photo Jaime Carrero. Reuters)
publié le 13 octobre 2014 à 19h16

Lundi matin, toutes les télévisions américaines montraient les mêmes images. Des hommes en combinaison, armés de pistolets pulvérisateurs, en train de décontaminer un appartement dans la banlieue nord de Dallas. Et les journalistes de s’interroger à l’unisson sur les chaînes d’info en continu : doit-on avoir peur d’Ebola aux Etats-Unis ?

La confirmation dimanche de la première infection par le virus Ebola outre-Atlantique a déclenché un vaste débat sur les précautions à prendre face au virus et sur les procédures suivies par les hôpitaux américains. L'infirmière touchée, jugée lundi dans un état «stable», travaille au Texas Health Presbyterian à Dallas, le centre hospitalier qui avait accueilli Thomas Eric Duncan, le Libérien décédé le 8 octobre.

«Colère». Elle avait été en contact avec lui depuis son hospitalisation le 28 septembre. Selon l'établissement, l'aide-soignante portait bien des gants, un masque et une combinaison lorsqu'elle était en contact avec Duncan. Mais le directeur du CDC (le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies américain), Thomas Friedman, a estimé qu'il y avait eu «une faille dans le protocole qui a causé l'infection. Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé lors du traitement du premier patient, mais il y a eu un manquement». Surtout, le CDC, qui s'était voulu rassurant jusque-là et avait estimé que les Etats-Unis avaient tous les moyens pour contrôler le virus après la mo