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Libération

Au royaume nord-coréen, le dictateur va bien

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Disparition. Absent des médias officiels depuis le 3 septembre, Kim Jong-un vient de réapparaître.
Kim Jong-un lors de sa visite d'une réisdence, selon le "Rodong Sinmun" de mardi. (Photo AFP)
publié le 14 octobre 2014 à 19h56

Appuyé sur une canne, le leader nord-coréen, Kim Jong-un, a refait surface après une absence inexpliquée de plus d’un mois. Absence qui a alimenté les conjectures les plus fantaisistes sur son état de santé ou sur l’hypothèse d’un coup d’Etat. Selon les médias officiels, Jong-un, troisième Kim de l’unique dynastie communiste de l’histoire, a inspecté un nouveau lotissement à Pyongyang. Il s’agit de la première mention d’une apparition publique du dirigeant depuis le 3 septembre, date à laquelle il avait assisté à un concert dans la capitale nord-coréenne avec sa femme.

La dépêche de l’agence officielle KCNA ne fait aucune mention de l’absence du leader âgé de 30 ou 31 ans, et n’a pas commenté son état de santé. Kim Jong-un avait succédé à son père Kim Jong-il, décédé d’une crise cardiaque fin 2011 à 69 ans.

Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant de la République populaire démocratique de Corée - le nom officiel de la Corée du Nord - n’apparaît pas publiquement pendant plusieurs semaines. Mais l’absence de Jong-un a été d’autant plus remarquée qu’il était omniprésent dans les médias officiels depuis son arrivée au pouvoir. Les hypothèses ont fleuri, certains évoquant les problèmes de santé dont souffrirait ce gros fumeur qui a pris beaucoup de poids depuis un an : coup de fatigue, goutte, chevilles cassées, diabète… Et d’autres parlant donc même de coup d’Etat.

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