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Vu de chine

A Hongkong, la police ne peut pas frapper tranquille

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Hongkong, la révolution des parapluiesdossier
Le manifestant passé à tabac mardi soir s'était déjà fait arrêter en 2012 pour avoir protesté contre la venue de Hu Jintao.
Capture d'écran de la vidéo diffusée à la télé de Hongkong sur les violences policières. (Image TVB)
publié le 15 octobre 2014 à 11h50
(mis à jour le 15 octobre 2014 à 12h48)

Un manifestant menotté a été maltraité à coups de pieds et de poings dans un coin sombre, au cours d'une intervention policière déclenchée dans la nuit de mardi à mercredi à Hongkong, qui visait les manifestants du mouvement Occupy Central. La chaîne de télévision locale TVB, ainsi que le journal Apple Daily, a diffusé des images de cet incident : 

Le chef de la police a assuré que les agents présents sur cette vidéo seraient «suspendus provisoirement» et qu'une enquête a été ouverte. Ken Tsang, la victime, membre du «Parti civique», aurait également été frappé à l'intérieur du commissariat où il a été conduit après la première séance de coups. Tsang est un militant prodémocrate qui n'a pas sa langue dans la poche. Il s'était fait remarquer en 2012 en hurlant «A bas la dictature du parti unique» au président chinois Hu Jintao, venu à Hongkong pour assister à la cérémonie d'investiture du chef de l'exécutif Leung Chun-ying.

Ken Tsang avait hurlé des slogans pendant le discours de Hu Jintao, le