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#soldées : une campagne pour des salaires décents dans l'industrie textile

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Lancée par le collectif Ethique sur l'étiquette, elle compte sur les réseaux sociaux pour pousser les multinationales de l'habillement à verser un «salaire vital» aux ouvriers.
Un questionnaire a été adressé à 50 multinationales pour mesurer leur engagement en faveur du versement d'un salaire vital. Aucune de celles qui ont répondu ne s'est engagée de manière significative sur ce sujet. (Ethique sur l'étiquette)
par AFP
publié le 15 octobre 2014 à 10h59

Le collectif Ethique sur l'étiquette a lancé mercredi une campagne baptisée «#soldées» pour «enrayer les salaires de misère» pratiqués par l'industrie textile dans le monde et responsabiliser les donneurs d'ordre. «Cette campagne un peu coup de poing vise à dénoncer le fait que les ouvrières sont moins considérées comme des personnes humaines que des facteurs de production», a expliqué Nayla Ajaltouni, porte-parole du collectif. «Nous misons beaucoup sur les réseaux sociaux» et notamment sur Twitter avec le hashtag #soldées, a-t-elle ajouté.

Le collectif entend «exiger des multinationales de l'habillement la prise en compte dans leurs pratiques économiques du droit des travailleurs de leurs chaînes de sous-traitance à un salaire vital», permettant de satisfaire les besoins fondamentaux. Avec la Clean clothes campaign, dont le collectif est la branche française, un questionnaire a été adressé à 50 multinationales pour mesurer leur engagement en faveur du versement d'un salaire vital. Selon le collectif, aucune de celles qui ont répondu ne s'est engagée de manière significiative sur ce sujet. En France, six entreprises emblématiques et «illustrant différents segments du marché», Vuitton, Pimkie, Promod, Celio, Décathlon et Carrefour, ont été sollicitées. Dans le cadre de la campagne, ces entreprises sont à nouveau invitées à s'engager en faveur d'