De nouveaux heurts ont éclaté à Hongkong vendredi soir alors que des manifestants prodémocratie tentaient de reprendre un campement d’une banlieue densément peuplée, qui avait été partiellement démantelé plus tôt dans la journée par la police.
La police a utilisé du gaz poivre et des matraques pour repousser les manifestants qui tentaient d’occuper à nouveau une voie principale de Mongkok sur la partie continentale de Hongkong, où les manifestants avaient installé leur campement pendant près de trois semaines, a rapporté un journaliste de l’AFP sur place.
La police avait averti que ce site était le prochain sur la liste, après les démantèlements des barricades situées sur l'île principale, à Admiralty, près du siège du pouvoir, et à Causeway Bay, quartier très commerçant de l'ancienne colonie britannique prisé des Chinois.
Le fonctionnement de Hongkong, un des centres du capitalisme financier international considéré comme un havre de stabilité, est sérieusement perturbé au grand dam des sept millions d'habitants.
Les frondeurs se sont d’abord attirés la sympathie du public, mais les embouteillages, la congestion des transports en commun, la fermeture des écoles et des commerces ont fini par lasser.
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