Dilma Rousseff a été réélue de justesse dimanche présidente du Brésil avec une courte avance sur son adversaire de centre-droit Aecio Neves.
La présidente de gauche, candidate du Parti des travailleurs (PT) l'a emporté avec 51,45% des voix contre 48,55% au candidat du Parti social-démocrate brésilien (PSDB), selon des résultats quasi définitifs portant sur un décompte de 98% des bulletins de vote. «Merci beaucoup!», a immédiatement réagi sur son compte Twitter la candidate. La différence s'est jouée sur à peine trois millions de vote, alors que 142,8 millions d'électeurs étaient convoqués aux urnes. C'est l'élection la plus disputée de l'histoire récente du pays.
Muito obrigada! #Dilmais4anos pic.twitter.com/LcPPKMOgHz
— Dilma Rousseff (@dilmabr) October 26, 2014
Malgré les nuages économiques et les affaires de corruption, les Brésiliens ont opté à une courte majorité pour la poursuite de ce cycle initié par l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2012), resté extrêmement populaire au Brésil.
Comme prévu, la présidente l’a largement emportée dans les régions pauvres du Nord-Est. Mais si elle a largement perdu dans l’Etat de Sao Paulo, fief du PSDB, elle a remporté une large victoire dans les deux grands Etats de Rio et de Minas Gerais, – le bastion de M. Neves – dans le sud sud-est industrialisé.
Le candidat de centre-droit promettait, sans toucher aux programmes sociaux populaires de la gauche, un choc de gestion libéral pour relancer l’économie brésilienne en panne et lutter contre l’inflation et la corruption qui fragilisent le PT.
Après la campagne électorale