L'Afrique du Sud vivait lundi comme un drame national la mort de Senzo Meyiwa, capitaine de l'équipe nationale de football, assassiné la veille lors d'un cambriolage qui a mal tourné, comme cela arrive quasi quotidiennement dans ce pays miné par la violence. «Les mots ne peuvent pas exprimer le choc que ressent la nation», a déclaré le chef de l'Etat, Jacob Zuma, dans un communiqué lundi matin. «Le pays pleure», a fait écho Dennis Mumble, haut responsable de la Fédération sud-africaine de Football (SAFA).
A la mi-journée, la chef de la police nationale a convoqué une conférence de presse retransmise en direct à la télévision, pour donner le signalement de deux des cambrioleurs, des hommes âgés d'une petite trentaine d'années. Le gardien de but international passait la soirée chez sa petite amie Kelly Khumalo, une star de la chanson, en compagnie de cinq autres personnes. Deux hommes ont fait irruption dans la maison pour exiger les téléphones portables des convives. Un troisième homme est resté à l'extérieur. Une altercation a éclaté, et l'un des agresseurs a tiré sur le jeune sportif, a expliqué Riah Phiyega. «Un téléphone portable a été emporté», a-t-elle précisé.
Les enquêteurs travaillaient lundi à établir des portraits-robots des agresseurs, qui devaient être diffusés par les médias dès que possible. La police a lancé un appel au public et promis une récompense de 250 000 rands (18 000 euros) à quiconque donnera une information permettant d’arrê