Pour éviter tout risque de propagation du virus au-delà du continent africain, des pays ont pris des décisions variées, parfois radicales, souvent absurdes. Car faut-il le rappeler, le risque de contamination du virus Ebola est limité aux personnes ayant eu des contacts directs avec une personne malade. Quant à l'efficacité des dites mesures, elle va dépendre essentiellement de leur acceptabilité par les personnes supposées à risque. A prendre des mesures spectaculaires mais inapplicables, c'est le résultat inverse qui se produira. Tour d'horizon de ces mesures hétéroclites.
L’Australie suspend l’immigration
Le 27 octobre, l'Australie a suspendu «provisoirement» l'immigration en provenance des pays d'Afrique touchés par Ebola, afin d'empêcher le virus d'arriver sur son territoire. Parmi les mesures prises par le ministère de l'Immigration australien : les nouvelles demandes de visas ne sont plus instruites, les visas temporaires déjà accordés aux personnes qui n'ont pas encore quitté leur pays sont annulés, et les personnes ayant obtenu des visas permanents pour des raisons humanitaires doivent être soumises à plusieurs examens médicaux avant leur départ, ainsi qu'à leur arrivée en Australie. Les autres détenteurs de visas longue durée doivent se soumettre à «trois semaines de quarantaine avant de quitter l'Afrique», sans plus de précision.
La Belgique cesse les expulsions
Le 27 octobre, la Belgique a annoncé qu’elle avait cessé depuis plusieurs semaines de renvoyer les immigrés clandestins vers les pays africains touchés pa