Guerre froide ? Vous avez dit guerre froide ? Aux «kremlinologues» qui ne cessent de prédire un nouveau gel des relations Est-Ouest au moment où les relations se tendent autour de l’Ukraine, l’agence spatiale russe a apporté un démenti qu’on pourrait traiter de goguenard. Après qu’une fusée américaine transportant du ravitaillement pour la Station spatiale internationale (ISS) a explosé au décollage, mardi, l’agence spatiale russe a proposé ses services, si la Nasa le lui demande, bien sûr…
«Si une demande nous parvient pour un ravitaillement d'urgence de l'ISS en cargaison américaine par notre vaisseau cargo, nous satisferons cette demande. Mais pour l'instant, il n'y a pas eu de telle demande», a déclaré à l'agence de presse Ria Novosti le chef du programme des vols habités de l'agence spatiale russe (Roskosmos), Alexeï Krassnov.
La fusée Antares, de la société américaine Orbital Sciences Corp, transportait une capsule non habitée Cygnus qui devait livrer à l’ISS 2,2 tonnes de fret, dont des vivres, des équipements scientifiques et une trentaine de microsatellites. La valeur de l’ensemble était estimée à 157 millions d’euros. Selon la Nasa, cet accident n’aura pas d’incidences sur le ravitaillement de la station, qui dispose de réserves.
Exemple de la coopération américano-russe, qui a démarré après la chute du communisme et l'arrivée au pouvoir de Boris Eltsine, la Station spatiale internationale est pratiquement l'unique domaine qui n'a pas subi les contrecoups de