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récit de la journée

Direct – Burkina Faso : la transition toujours en tractations

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Le président Compaoré a renoncé au pouvoir et le chef de l'armée Honoré Traoré a pris la tête du pays. La Constitution a été suspendue et les frontières vont être fermées.
Un porte-parole de l'armée s'adresse à des manifestants opposés au gouvernement, devant l'état-major des armées à Ouagadougou, le 30 octobre. (Photo Joe Penney. Reuters)
publié le 31 octobre 2014 à 12h29
(mis à jour le 31 octobre 2014 à 21h50)

L’essentiel

• Le Burkina Faso a connu jeudi des émeutes meurtrières, qui ont fait une trentaine de morts et plus de 100 blessés selon l’opposition, qui n’a pas précisé si le bilan portait sur la seule capitale Ouagadougou ou tout le pays. L’AFP n’a pu confirmer que quatre morts et six blessés graves.

• Après avoir successivement imposé puis annulé l’état d’urgence, le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis un coup d’Etat en 1987, s’est dit ouvert à des discussions mais n’a pas répondu à la demande des manifestants qui réclament sa démission.

• Le chef d'état-major des armées, Nabéré Honoré Traoré, a annoncé la création d'un «organe de transition», chargé des pouvoirs exécutif et législatif, dont l'objectif est un retour à l'ordre constitutionnel «dans un délai de douze mois».

21h42. Selon Sams'k Le Jah, le leader de l'un des principaux mouvements de protestation populaire, le Balai citoyen, il apparaîtrait que Zida soit en tractaction avec ces mouvements, et chercherait une issue au conflit. Il souhaiterait trouver une personnalité consensuelle