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Ce qu'il faut retenir des élections américaines

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Mia Love (ici en 2012), première femme noire élue au Congrès sous l’étiquette du Parti républicain. (Photo George Frey. Reuters)
publié le 5 novembre 2014 à 10h50

Tour d’horizon en six points après les «midterms» américaines, à mi-chemin du dernier mandat de Barack Obama.

Déroute pour le camp démocrate. Les républicains détiennent désormais la majorité dans les deux chambres du Congrès américain, ayant ravi le contrôle du Sénat aux démocrates. Ces derniers pâtissent de l'impopularité de Barack Obama, et ce malgré un contexte économique flatteur. Le Parti républicain devrait détenir au moins 52 sièges sur les 100 que compte le Sénat, et au moins 247 sur les 435 de la Chambre des représentants. Au total, le Grand Old Party rafle sept sièges au Sénat, dans les Etats du Montana, du Colorado, du Dakota du Sud, de l'Iowa, de l'Arkansas, de la Virginie occidentale et de la Caroline du Nord. L'incertitude demeure en Louisiane, où un deuxième tour doit être organisé le 6 décembre.

Le retour du «lame duck president». Comme ses quatre prédécesseurs à la Maison blanche, Barack Obama est confronté pour la fin de sa présidence à une opposition complète au Congrès, laissant présager d'un blocage institutionnel plus prononcé encore qu'au cours des dernières législatures, d'où l'expression «président canard boîteux». Les priorités des républicains seront économiques. Des dizaines de lois «procroissance» sont déjà prêtes pour autoriser la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et le Golfe du Mexique, doper la production de gaz naturel, aider les petites entreprises et réduire les réglementations. «Cett