En moins de douze heures, l’Egypte a été le théâtre de trois attentats à la bombe. La série d’attaques, encore non revendiquées, rappelle la vague d’explosions qui avait secoué le pays à la veille de l’anniversaire de la révolution, en janvier.
Mercredi, peu avant minuit, une bombe a explosé à bord d'un train dans le delta du Nil, faisant quatre morts, dont deux policiers, et neuf blessés, ont déclaré des sources sécuritaires à l'agence Associated Press. Dans la même soirée, un autre engin explosif a blessé quatre passagers de la station de train Al-Marg, au nord-est du Caire, poursuivent les responsables. Jeudi matin, l'explosion d'une bombe artisanale a légèrement blessé une femme près du palais présidentiel Al-Qobba, à Héliopolis, rapporte le quotidien gouvernemental Al-Ahram.
Meurtrières. Cette triple attaque s'inscrit dans un contexte de guerre ouverte contre le terrorisme. Le gouvernement égyptien et son homme fort, le président Abdel Fatah al-Sissi, mènent une lutte acharnée contre les groupes jihadistes qui sévissent dans le Sinaï. Depuis plus d'un an, l'armée et les forces de police sont la cible privilégiée d'attaques meurtrières. Le 24 octobre, au moins 30 soldats ont été tués dans un attentat à la voiture piégée dans la péninsule sinaïtique. Il s'agit de l'agression la plus meurtrière contre les forces de l'ordre depuis le renversement de l'ancien président islamiste, Mohamed Morsi, en juillet 2013.
L’état d’urgence a é