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Libération

Le Burkina s’accorde sur les institutions mais pas sur les chefs

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Armée et membres de la société civiles sont réunis pour mener à bien les travaux de la transition, qui devra durer un an et préparer le pays à de nouvelles élections, après la chute de Compaoré.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida, l'’un des hommes de la transition au Burkina Faso, quitte une réunion avec des diplomates à Ouagadougou, le 3 novembre. (Photo Issouf Sanogo. AFP)
par AFP
publié le 13 novembre 2014 à 15h55
(mis à jour le 13 novembre 2014 à 16h12)

Armée et civils se sont mis d'accord au Burkina Faso sur les institutions de transition, mais discutent encore des hommes destinés à les diriger une fois que les militaires auront cédé le pouvoir, a déclaré jeudi le lieutenant-colonel Isaac Zida.

«L'armée est d'accord avec la charte de transition. Nous sommes parvenus à un accord sur l'architecture même des organes de transition», a affirmé celui qui tient les rênes du pays depuis la chute du président Blaise Compaoré. «Maintenant, nous sommes en train de discuter de qui mettre à quelle place», a-t-il ajouté.

La présidence aux civils, le Premier ministre issu de l'armée

Les postes de président et de président du parlement de transition sont d’ores et déjà acquis à des civils, a assuré le gradé. Celui de Premier ministre aurait à l’inverse été proposé à l’armée par les civils, contre la suppression d’une clause interdisant au président de la transition d’être issu d’un parti politique, a-t-on appris de source militaire.

Dans le pré-accord – pas encore validé – sur les institutions de transition auquel armée et civils sont parvenus mercredi, le Premier ministre joue un rôle important, ayant la charge de nommer le gouvernement. Le fait qu'un civil dirige la transition est «notre solution depuis le départ», a lancé le lieutenant-colonel.

Mais il est «tout à fait indiqué» que