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France-Afrique new-look

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Le 15e sommet de la francophonie se tient ce week-end à Dakar.
François Hollande accueilli à son arrivée à Dakar par son homologue sénégalais Macky Sall le 29 novembre. (Photo AFP)
publié le 27 novembre 2014 à 18h36

«La francophonie sera le dernier sujet sur l'agenda du sommet de la francophonie», a constaté jeudi Jacques Attali sur les ondes de Radio France internationale en prélude à l'ouverture du sommet qui se déroule à Dakar (Sénégal) ce week-end. L'ex-conseiller de François Mitterrand, auteur d'un rapport sur la francophonie «resté dans un tiroir» depuis trois mois, a su ainsi résumer le paradoxe de ces grand-messes qui, tous les deux ans, rassemblent en principe les pays qui s'affichent francophones. Dominés par les pays africains, les sommets de la francophonie sont surtout l'occasion de passer en revue les défis qui s'imposent au continent. Et tendent ainsi à remplacer les sommets France-Afrique qui réunissaient les membres du pré carré africain jusqu'à la présidence de Sarkozy.

Signe. Cette année à Dakar, c'est sans surprise l'épidémie d'Ebola qui dominera en partie les débats. François Hollande entame d'ailleurs vendredi son périple africain par une visite en Guinée, l'un des trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par cette fièvre hémorragique qui a fait près de 5 500 morts. Une étape symbolique sur la route de Dakar alors qu'aucun dirigeant occidental ne s'était jusqu'à présent rendu dans un pays touché par Ebola. L'escale du président français se veut d'autant plus un signe de solidarité que le dispositif d'aide française dans le pays est en voie de finalisation, avec l'ouverture imminente de quatre centres de