Menu
Libération

L’ancien président égyptien Moubarak blanchi de l'accusation de complicité de meurtres

Article réservé aux abonnés
Hosni Moubarak était poursuivi après la mort de centaines de manifestants durant la révolte de 2011 qui a mis fin à ses trente années au pouvoir.
Des partisans d'Hosni Moubarak brandissant son portrait, alors que son convoi médicalisé se dirige vers un tribunal du Caire pour son procès, le 29 novembre. (Photo Khaled Desouki. AFP)
par AFP
publié le 29 novembre 2014 à 10h50
(mis à jour le 29 novembre 2014 à 11h56)

Un tribunal égyptien a blanchi ce samedi l’ancien président Hosni Moubarak de l’accusation de complicité de meurtres qui pesait sur lui après la mort de centaines de manifestants durant la révolte de 2011 qui a mis fin à ses trente années au pouvoir.

L’ex-raïs de 86 ans a par ailleurs été acquitté samedi d’accusations de corruption qui pesaient contre lui dans un autre dossier. Il devrait cependant rester en détention car il purge actuellement une peine de prison de trois ans dans le cadre d’un autre affaire de corruption.

Après l’annonce du verdict par le juge Mahmoud Kamel al-Rashidi, la joie a éclaté dans la salle du tribunal et les deux fils de Moubarak, eux aussi accusés de corruption, ont embrassé sur le front l’ancien président, qui s’est contenté pour sa part d’un sourire discret. Les accusations pesant contre Alaa et Gamal Moubarak ont été abandonnées en raison de la prescription des faits.

Une partie des accusations de corruption contre Moubarak portait sur une affaire de vente de gaz naturel égyptien à Israël, qui se serait faite en dessous des prix du marché.

Dans le procès pour complicité de meurtres de manifestants, sept hauts responsables de la sécurité, dont l’ex ministre de l’Intérieur Habib al-Adly, ont été acquittés par le tribunal. Plus de 846 personnes avaient été tuées durant le soulèvement populaire de 2011 qui a duré 18 jours et durant lequel les manifestants réclamant le départ de Moubarak ont affronté la police et brûlé des postes de police, la brutalit