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Macron et Sapin à Berlin pour parler relance de la croissance

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Les ministres français de l'Economie et des Finances rencontrent ce mardi leurs homologues allemands, peu après la présentation par le président de la Commission européenne de son projet de fonds pour l'investissement.
Michel Sapin et Emmanuel Macron rencontrent ce mardi leurs homologues allemands. (Photo Bertrans Guay. AFP)
par AFP
publié le 2 décembre 2014 à 8h07

Les ministres français de l'Economie et des Finances sont attendus mardi à Berlin pour un mini-sommet franco-allemand consacré à la relance de la croissance, Paris insistant pour des investissements supplémentaires alors que l'Allemagne demande des réformes structurelles. La visite d'Emmanuel Macron (Economie) et de Michel Sapin (Finances) à leurs homologues Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble est la deuxième en six semaines. Réunis mi-octobre, les quatre ministres avaient promis pour leur prochaine rencontre une «proposition commune sur les possibilités d'investissements dans les deux pays».

Entre temps la thématique s'est imposée dans le début public avec la présentation par le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker de son projet de fonds de plus de 300 milliards d'euros pour l'investissement. Avant un Conseil européen mi-décembre consacré au sujet, on aimerait côté français soutirer à Berlin un engagement sonnant et trébuchant à ce fonds, explique-t-on à Paris.

Il est cependant peu probable que Wolfgang Schäuble soit prêt à mettre au pot. Le ministre conservateur a annoncé début novembre 10 milliards d’euros d’investissements publics supplémentaires d’ici 2018 en Allemagne et vient de faire voter le premier budget fédéral à l’équilibre depuis 1969.

La rencontre de mardi devrait se solder par de chaudes manifestations d’amitié et une déclaration de soutien d’ordre général au plan Juncker. Les quatre ministres, flanqués des représentants des banques centrales des deux pays tiendront une conférence de presse commune à 16h30.

Il s'agira de fournir «une nouvelle manifestation d'unité», a indiqué lundi un porte-parole de Wolfgang Schäuble, «nous voulons faire passer un message de