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Libération

A Hongkong, 200 manifestants prodémocratie arrêtés par la police

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La police a interpellé 200 manifestants qui refusaient de quitter ce jeudi le village de tentes installé depuis près de trois mois près des bureaux du chef de l'exécutif.
Lors du démantèlement du principal camp des protestataires, à Hongkong, le 11 décembre 2014. (Photo Pedro Ugarte. AFP)
par AFP
publié le 11 décembre 2014 à 7h48

Le principal site d’occupation du mouvement prodémocratie à Hongkong a été évacué ce jeudi, épilogue de semaines de blocages et de manifestations revendiquant l’instauration d’un véritable suffrage universel dans l’ancienne colonie britannique. 200 manifestants ont été interpellés par la police lors de cette évacuation.

Des centaines de policiers ont envahi le site, un village de tentes et de barricades installé depuis 11 semaines dans le quartier d'affaires d'Admiralty, près du siège du pouvoir, démontant stands et barricades sur leur passage. Ils ont fondu sur les irréductibles encore présents, parmi lesquels des leaders étudiants et des députés prodémocratie. Ils les ont emmenés un à un avant de les faire monter dans des véhicules de police, portant ceux qui refusaient de marcher.

Sur décision de la Haute cour, saisie par des commerçants et des compagnies de transport en commun, des huissiers de justice se sont présentés peu après 9 heures (2 heures, heure française) sur le campement, un village de tentes installé depuis 11 semaines dans le quartier d'affaires d'Admiralty, près des bureaux du chef de l'exécutif hongkongais. Ils ont lu aux manifestants une injonction d'évacuation et leur ont donné jusqu'à 11 heures pour démanteler le camp, défaire les tentes dans lesquelles certains dorment depuis la fin septembre, et quitter les lieux. Mais beaucoup sont restés, malgré les sommations.

Un appel pour aller «au bout»

Vers 10 heures, des ouvriers ont commencé à démanteler les barric