Les Libériens votaient samedi, sans incidents, pour renouveler la moitié des sièges du Sénat, un scrutin reporté plusieurs fois en raison de l’épidémie d’Ebola qui frappe le pays le plus touché en Afrique de l’Ouest, région dans laquelle le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, effectue une tournée.
Ban Ki-moon est arrivé samedi matin à Conakry, en Guinée, premier pays touché par le virus et où la crainte d’Ebola a provoqué vendredi une explosion de violence dans la ville de Kissidougou, située dans le sud.
Des centaines de jeunes, craignant une contamination de leur quartier, y ont vendredi empêché très violemment l’installation d’un centre de traitement d’Ebola de Médecins sans frontières (MSF), a-t-on appris samedi de source sécuritaire et auprès d’un responsable anti-Ebola.
«Ils ont d'abord saccagé les installations, notamment des tentes de MSF, mis le feu aux bâches et cassé des chaises pour enfin chasser le personnel sanitaire et officiel qui avait pris place sur les lieux», a expliqué le commissaire Houlémou, joint au téléphone depuis Conakry.
Au Libéria, dans le calme et dès 7h30 heure locale, de longues files d’électeurs se sont formées devant les bureaux de vote à Monrovia pour renouveler 15 des 30 sièges de sénateurs. A l’intérieur du pays, le vote s’est poursuivi, selon des témoins joints par l’AFP depuis Monrovia. Aucun incident n’a été rapporté pour ce scrutin initialement prévu le 14 octobre, mais reporté au 16 décembre avant d’être fixé à samedi.
Le scrutin a déma