«Connard», «pute», «journaleux de caniveau», et on en passe… C'est peu dire que notre enquête publiée hier lundi sur les approximations du pseudo-spécialiste du jihadisme Samuel Laurent a fait réagir sur Twitter toute la journée d'hier, et encore aujourd'hui. D'un côté, ceux qui saluent l'article, de l'autre ceux qui crient au complot médiatique. Parmi ces derniers, l'intéressé, plutôt que de répondre sur le fond, préfère injurier et menacer directement Luc Mathieu, auteur de l'article, ainsi qu'il l'avait déjà fait par téléphone, interrogé lors de l'enquête.
A sa suite, plusieurs comptes Twitter se sont déchaînés. Ils ont en commun de tweeter beaucoup, d’être anonymes, de servir un discours islamophobe et identitaire, antimédias, antisystème, et de beaucoup aimer Eric Zemmour. Bref, la fachosphère, avec toute l’élégance rhétorique qu’on lui connaît. Les thèses de Samuel Laurent sont d’ailleurs régulièrement reprises sur des sites identitaires, comme Fdesouche et Islamisation.fr.
Après zemmour le système s'en prend à l'1 des meilleurs connaisseurs des réseaux islamistes #SoutienSamuelLaurent_1 .
— antinous65 (@cerfeto) December 22, 2014
Samuel Laurent (qui répétons-le n'a rien à voir avec le Samuel Laurent du Monde) va jusqu'à s'en prendre au journaliste Nicolas Hénin, retenu en otage presque un an en Syrie, qui a partagé l'article :
Plus surprenant, l'affaire fait réagir jusqu'en Birmanie. Dans sa biographie en l