Après bien des péripéties, la comédie «L’interview qui tue!» sur un complot d’assassinat du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un est désormais visible dans quelques centaines de salles obscures aux Etats-Unis, l’un des acteurs principaux s’étant même invité mercredi soir à une projection à Los Angeles.
«Nous pensions que ça n’arriverait jamais», a déclaré Seth Rogen, co-réalisateur et l’une des têtes d’affiche de la comédie lors d’une séance nocturne mercredi, l’une des toutes premières pour le long-métrage, dans un cinéma indépendant de Los Angeles.
Son co-réalisateur Evan Goldberg, également présent lors de cette apparition surprise, a remercié les spectateurs d’avoir fait le déplacement: «Le fait qu’il soit projeté ici et que vous tous, les mecs, soyez venus...», «putain, c’est super génial», a déclaré M. Rogen, terminant la phrase de son compère.
«Nous voulions simplement vous remercier. Sans des cinémas comme celui-ci et sans des gens comme vous les mecs, ça ne serait pas arrivé», a ajouté Seth Rogen, selon des vidéos postées sur YouTube par plusieurs spectateurs.
Car les grandes chaînes de cinéma américaines ont toutes annoncé la semaine dernière qu’elles renonçaient à projeter la comédie à la suite des menaces proférées par des pirates informatiques, évoquant les attentats du 11-Septembre.
Une décision qui avait contraint le studio Sony pictures entertainment (SPE) à annuler la sortie au cinéma, prévue le 25 décembre aux Etats-Unis après avoir été retardée une première fois.
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