La carte des zones déconseillées dans le monde
Le tourisme n’est plus ce qu’il était. Entre menaces d’enlèvements d’Occidentaux et d’actions terroristes dans les pays du Moyen-Orient - à commencer par l’Egypte et notamment la région du Sinaï (lire page 4) dont le littoral de la mer Rouge désormais dangereux - ou en Afrique, avec la crainte d’Ebola même très loin des pays touchés - Liberia, Guinée, Sierra Leone (lire page 6) -, les destinations sans risque se réduisent comme une peau de chagrin. Même si globalement l’industrie touristique ne s’est jamais aussi bien portée.
Sur la carte du site du Quai d’Orsay, référence pour tout touriste prudent mais également pour les voyagistes, les zones en vert, c’est-à-dire ne nécessitant aucune précaution particulière, sont de moins en moins nombreuses. Il y a là, entre autres, les Etats-Unis et le Canada, l’Australie, le Japon et nombre de pays asiatiques, ainsi que les 28 Etats membres de l’Union européenne - même si, par exemple pour l’Italie, on y met en garde sur «les fréquents vols à la tire dans les grandes agglomérations», notamment dans les quartiers touristiques. Les pays limitrophes tels l’Albanie ou la Serbie sont en jaune, c’est-à-dire considérés comme des zones où notre diplomatie conseille «une vigilance renforcée». Une couleur ajoutée en 2013, en plus du vert, de l’orange et du rouge.
«Le j