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Libération
Récit

La cybersécurité du secteur privé, une faille de l’Amérique

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Barack Obama va faire repasser au Congrès une loi visant à renforcer les échanges d’informations entre les entreprises et les autorités.
Le président américain, le 19 décembre. Le FBI a déclaré avoir «suffisamment d'informations» pour attribuer le piratage de Sony à Pyongyang. (Photo AFP)
publié le 28 décembre 2014 à 18h56

La crise diplomatique entre Washington et Pyongyang est encore montée d'un cran. Habituée aux dérapages verbaux, la Corée du Nord a en effet franchi ce week-end une étape supplémentaire dans l'invective. «Barack Obama est toujours imprudent en paroles et en actes, comme un singe dans une forêt tropicale», a déclaré un porte-parole de la Commission nationale de défense, présidée par le numéro 1 du régime nord-coréen, Kim Jong-un. Le communiqué accuse par ailleurs les Etats-Unis d'avoir perturbé la semaine dernière le réseau internet nord-coréen. La Commission nationale de défense promet «des coups mortels» si les Etats-Unis «continuent à être arrogants et à utiliser des méthodes de gangsters».

Vulnérabilité. Outre les insultes et les menaces, la Corée du Nord continue de nier être à l'origine de la cyberattaque massive contre Sony Pictures, attribuée par le FBI au régime de Pyongyang. Ces derniers jours, de nombreux experts informatiques ont d'ailleurs mis en doute la version de l'agence fédérale américaine (lire ci-contre). «Nous sommes convaincus que la Corée du Nord n'a ni orchestré ni initié cette attaque», a déclaré Sam Glines, le PDG de l'entreprise de cybersécurité Norse. «C'est un peu comme si on disait : "mon Dieu, cette banque a été braquée avec une kalachnikov, les coupables doivent être russes"», s'est moqué l'analyste Scott Petry au micro de NPR (National Public Radio).

Au-d