Malgré l'attribution officielle de la cyberattaque du 24 novembre visant Sony Pictures à la Corée du Nord, nombre d'experts en sécurité continuent à émettre des doutes. Dans le cyberespace, rien n'est jamais certain. Les coupures de l'Internet nord-coréen des 21 et 27 décembre ? D'après la société américaine Dyn Research, elles peuvent aussi bien résulter d'une attaque extérieure que de problèmes d'alimentation. La cyberattaque subie à Noël par les services en ligne de la PlayStation de Sony et de la Xbox de Microsoft ? A priori, l'œuvre d'un groupe hacktiviste, «Lizard Squad», dont on ne sait pas grand-chose. Le premier épisode de la saga - le piratage massif subi par Sony Pictures Entertainment - fait officiellement exception depuis que le FBI a déclaré, il y a dix jours, avoir «suffisamment d'informations» pour l'attribuer à Pyongyang. Affaire entendue ? Pas vraiment : les sceptiques courent les rues, et ils n'ont pas vraiment le profil des habituels tenants des théories du complot.
Comme le note ironiquement le site américain Gawker, «beauco