Été 2012 Prise d’Alep
L’Armée syrienne libre, formée de civils et de déserteurs, lance la bataille de Damas, sans parvenir à atteindre la ville. Le 20 juillet, les rebelles pénètrent Alep. Le régime riposte avec ses avions de chasse. Alep reste encore divisée entre zones rebelles et zones gouvernementales.
Avril 2013 l’EI s’impose
Apparu en janvier, l’Etat islamique en Irak et au Levant, qui deviendra l’EI, s’impose dans le jihad syrien. Il prend le contrôle de villages dans le Nord, à proximité de la frontière turque, et installe son quartier général à Raqqa. En janvier 2014, une guerre ouverte l’oppose aux autres groupes rebelles.
21 août 2013 Attaque au gaz
Le régime lance une attaque chimique au gaz sarin sur deux zones rebelles dans la banlieue de Damas, faisant plus de 1 400 morts, selon Washington. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni menacent Al-Assad de représailles, sans passer à l’acte. Un accord russo-américain prévoit le démantèlement de l’arsenal chimique syrien.
15 février 2014 Échec diplomatique à Genève
Les discussions entre représentants du régime et membres de l'opposition à Genève s'achèvent sur un échec total. Damas rejette toute idée de transition politique. Le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi s'excuse «auprès du peuple syrien, dont les espoirs étaient si grands».
15 mars 2011 Le début de la guerre
Inspirées par les soulèvements tunisien et égyptien, des manifestations contre le régime éclatent dans les grandes villes. C'est à Deraa (sud) qu'elles ont le plus d'ampleur. Deux semaines plus tôt, des enfants avaient écrit «Ton tour arrive, docteur» sur un mur, en référence à Bachar al-Assad, ophtalmologue. Le lendemain, ils sont emprisonnés et torturés, leurs parents insultés par le chef local de la sécurité. Déclenchant la fureur de la population.