Il apparaissait dans son salon, à son piano, sur une terrasse cosy, enlaçant son épouse devant un olivier et avec l'Acropole en fond ou encore attablé devant du poisson grillé, du poulpe en salade et un verre de vin blanc. Dans son «nid d'amour», s'extasiait Paris Match, faisant de lui le «ministre star». Lui, Yánis Varoufákis, ministre grec des Finances, membre du nouveau gouvernement de gauche radicale, regrette aujourd'hui amèrement de s'être prêté à ce petit jeu. «J'aurais aimé que cette séance photo n'ait jamais eu lieu», a-t-il rétropédalé, peu de temps après la publication du reportage par l'hebdomadaire français. Pendant ces quelques jours, les railleries ont plu. Le glamour mis en scène tranchait avec la fermeté dont il fait preuve dans les négociations avec l'Eurogroupe. Tout comme ses déclarations dans l'interview : «Je méprise le star-system. C'est toujours le corollaire d'un déficit démocratique et d'un déficit de valeurs. Y appartenir me préoccupe et m'irrite.»
Histoire
Le ministre grec Varoufákis trop glamour dans «Paris Match»
La Grèce à gauche toutedossier
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publié le 15 mars 2015 à 19h46
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