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Baltimore : la police tire du gaz au poivre pour disperser les manifestants

Au deuxième jour de violentes manifestations à la suite de la mort d'un jeune Noir aux mains de la police, cette dernière a utilisé la manière forte pour faire applique le couvre-feu.
Malgré le couvre-feu, imposé à coups de gaz au poivre, les manifestants de Baltimore veulent poursuivre leur lutte. (Photo Andrew Burton. AFP)
publié le 29 avril 2015 à 4h32
(mis à jour le 29 avril 2015 à 7h46)

L'heure, c'est l'heure : un couvre-feu ayant été décrété à 22 heures (heures locales) par la mairire de Baltimore, la police de Baltimore a tiré lundi soir des fumigènes et du gaz au poivre pour disperser les manifestants. «Les policiers utilisent maintenant des bombes au poivre contre une foule agressive», a indiqué la police sur son compte Twitter, après avoir indiqué que des individus «lancent des objets» aux officiers.

Utilisant à plein régime son compte Twitter, elle a également expliqué qu'un incendie avait été allumé par un groupe de «criminels» devant une bibliothèque, et que les forces de l'ordre en tenue anti-émeutes et portant bouclier avaient avancé sur un groupe qui «reste agressif et turbulent».

Pendant les minutes qui avaient précédé ce couvre-feu en vigueur jusqu’à 5 heures (heure locale), des officiers de police avaient sillonné la ville en voitures de patrouille avec des porte-voix, ainsi qu'un hélicoptère avec un haut-parleur, pour prévenir de l’imminence de cette mise en place.

Lundi soir, le président américain, Barack Obama, n'a trouvé «aucune excuse» aux émeutes, tout en reconnaissant que les Etats-Unis sont confrontés à une crise latente avec la police, notamment dans ses relations avec les Noirs.