10
ans au pouvoir n'auront pas rendu Pierre Nkurunziza particulièrement populaire. C'est par la répression policière et les intimidations qu'il persistait à se maintenir à la tête de l'Etat.
17
jours de contestation dans la rue ont fini par pousser l'armée burundaise à réagir contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Au moment où le Président se trouvait hors du pays.
La malédiction du troisième mandat
C’est son obstination à se représenter une fois de trop qui a peut-être perdu Pierre Nkurunziza. De la même façon qu’elle a perdu Blaise Compaoré au Burkina Faso. En Afrique, il y a d’autres candidats au «mandat de trop» : au Congo, en RDC et peut-être au Rwanda.