Dans son édition du 11 août, Libération, sous la plume de Laurent Joffrin, faisait le bilan du bras de fer entre la Grèce et l'Union européenne. Le directeur de la rédaction lançait : «Voici un syllogisme auquel Jean-Luc Mélenchon se gardera bien de répondre : il faut soutenir Aléxis Tsípras, nous a-t-il dit ; or Tsípras a choisi l'austérité ; la gauche radicale doit donc soutenir l'austérité.» Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, lui répond. Au-delà de la responsabilité d'Aléxis Tsípras, l'économiste Thomas Lagoarde-Segot démonte, point par point, le «remake ordolibéral de la fable de la Cigale et la Fourmi ». Alors que Pierre Haroche, politologue, propose que les citoyens participent à la désignation du président de la Commission européenne afin de donner aux institutions une «vraie légitimité démocratique».