Aux Etats-Unis, le ton monte entre les candidats à la présidentielle autour de la question des forages en Arctique. Le républicain Jeb Bush a riposté vertement à la candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton, qui avait dit mardi sur Twitter son opposition à la décision de l'administration américaine d'autoriser le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell à creuser plus profondément au large de l'Alaska : «L'Arctique est un trésor unique. Nous ne pouvons pendre le risque du forage.»
La compagnie pétrolière avait débuté ses opérations de forage en juillet, mais le Bureau américain de la sécurité et de l'environnement (BSEE) lui interdisait jusqu'alors de creuser dans les couches pétrolifères sous-marines en l'absence d'un navire équipé d'un système permettant de fermer le puits en cas de besoin. Mais, depuis, le navire est arrivé au large de la zone de forage. L'administration Obama, qui se targue d'agir pour le climat, assure qu'un «niveau élevé d'exigence» a été retenu pour protéger l'écosystème de la région. Greenpeace, opposé comme d'autres ONG à ces forages risqués pour l'environnement et les populations locales, a lancé une campagne de sensibilisation via le hashtag #SaveTheArctic.