C'est devenu, en 2015, le premier pays d'entrée pour les migrants : 160 000 depuis début janvier, sur les 293 000 arrivées en Europe par la Méditerranée, où ont péri 2 450 personnes. Avec des situations catastrophiques dans certaines îles comme Lesbos ou Kos, que ni le gouvernement ni Frontex (l'agence européenne de surveillance des frontières) n'ont les moyens de gérer. Frontex manque d'avions, de bateaux, et surtout de gardes-frontières pour enregistrer les migrants, a expliqué mercredi sur France Inter le directeur exécutif de l'agence. Fabrice Leggeri rappelle qu'«une majorité des personnes arrivant en Grèce sont vraisemblablement des réfugiés et des demandeurs d'asile potentiels». Souvent, des Syriens et des Afghans que la législation oblige à accueillir. Mais pour cela, rappelle Leggeri, l'Union européenne doit aider la Grèce pour auditionner les arrivants et identifier ceux qui ne peuvent prétendre à l'asile.
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