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Libération

«[La menace du Grexit] n’a jamais été lancée pour de vrai, parce que ce ne serait pas légal.»

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publié le 17 septembre 2015 à 19h56

Le Portugais Vítor Constâncio, vice-président de la Banque centrale européenne, s'entretenait lundi avec des journalistes de l'agence Reuters. A quelques jours des élections législatives anticipées en Grèce qui pourraient voir le Premier ministre démissionnaire, Aléxis Tsípras, quitter le pouvoir, une déclaration de Constâncio a fait réagir. Evoquant brièvement les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers qui ont débouché, le 12 juillet, à un accord in extremis pour un plan d'aides, le vice-président de la BCE a lâché : «Il n'y a jamais eu de doutes pour la majorité des pays membres, nous maintenons que l'euro est irréversible.» Il s'agissait donc d'un jeu de poker menteur pour affaiblir Tsípras ? Photo Michael Probst. AP