L'aviation russe a mené mercredi ses premiers bombardements en Syrie à la demande du président Bachar al-Assad, Vladimir Poutine assurant qu'il fallait frapper les «terroristes» avant qu'ils ne viennent «chez nous». Le problème, c'est que les objectifs de ces frappes (intervenues juste avant que la Russie présente un projet de résolution visant à coordonner les forces qui font face à l'EI) ont soulevé de gros doutes. «Il y a des indications selon lesquelles les frappes russes n'ont pas visé Daech», a déploré Fabius, exigeant que les Russes ne ciblent pas les populations civiles ou les rebelles modérés opposés à Al-Assad. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le premier raid aérien français aurait tué 30 combattants, dont 12 enfants soldats. Photo AP
«Les frappes doivent être dirigées contre Daech, pas contre l’opposition modérée»
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publié le 30 septembre 2015 à 19h26
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