L'artiste dissident chinois a dénoncé samedi la multinationale danoise Lego. En septembre, il souhaite recevoir des briques pour matérialiser une œuvre sur la liberté d'expression, qui sera exposée à Melbourne. Requête rejetée : le fabricant refuse de «soutenir l'utilisation des Lego dans des projets politiques.» Mais l'artiste l'accuse d'être l'objet de pressions du pouvoir chinois, qui, selon lui, doit ouvrir un parc d'attractions Legoland à Shanghai. Une assertion démentie par Lego. Sur les réseaux sociaux, l'artiste reçoit de nombreux soutiens : des fans de Lego souhaitent même lui faire parvenir des briques. Ai Weiwei, lui, persiste : il publie une photo où des Lego flottent dans une cuvette de toilettes, référence au provocateur Marcel Duchamp.