Les astronautes de @ISS_Research aux leaders #cop21 : "Il faut corriger le tir et on doit le faire au niveau mondial pic.twitter.com/nloHetAujm
— Gabriel Siméon (@gabsimeon) December 5, 2015
La «Journée de l’action», c’est 50 personnalités (ministres, patrons, directeur d’ONG) qui se relaient toute la journée du samedi sur la scène de la grande salle de conférences de la COP pour présenter leurs engagements pour lutter contre le réchauffement climatique. La COP 20, organisée l’an dernier à Lima, au Pérou, a donné un rôle plus important aux acteurs non-étatiques qui ont désormais la possibilité d’inscrire leurs engagements dans un texte qui sera annexé à l’accord attendus à Paris : c’est l’agenda d’actions Lima-Paris. Dix mille acteurs y participent et douze domaines sont abordés, dont la forêt, l’agriculture, les transports propres, la finance privée ou encore la lutte contre la pollution.
«Nous voyons aujourd'hui des engagements concrets de milliers de collectivités locales et d'entreprises en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. Et ce mouvement va se poursuivre dans les années qui viennent», a souligné sur scène le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius pour lancer la journée.
«Il faut que ces initiatives deviennent la norme.»
Mais samedi matin les participants ont surtout répété ce qu'ils avaient déjà annoncé depuis lundi ou avant l'ouverture de la COP 21. Reparlant de la «mission innovation» et de l'«alliance solaire» lancées lundi, des accords sur la restauration de la forêt amazonienne et la gestion des fleuves, de la fabrication d'un véhicule électrique à moins de 7 000 dollars, etc. «La bonne nouvelle c'est que toutes ces actions sont gagnantes-gagnantes. Les combattants de la révolution verte seront de plus en plus nombreux», a positivé la ministre l'Environnement Ségolène Royal.
La secrétaire d'Etat au développement, Annick Girardin, est venue présenter l'initiative «Crews», dotée de 80 millions de dollars pour financer des stations météo et des radars en vue d'améliorer la prévention des catastrophes naturelles dans les pays pauvres. Un entrepreneur a dévoilé un mini voilier sans pilote conçu pour analyser la pollution des océans. Le PDG de Suez Environnement a évoqué les «12 engagements» pris par l'entreprise sans en dire plus – et quand bien même ses supposées valeurs écologiques sont critiquées par les ONG environnementales.
On a aussi vu l’acteur Sean Penn parler du projet de reforestation d’Haïti qu’il soutient.
Sur scène, l'acteur Sean Penn présente l'initiative qu'il soutient pour restaurer les forêts d'Haïti #actionday pic.twitter.com/PzMHAa0v0O
— Gabriel Siméon (@gabsimeon) December 5, 2015