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Libération

Pour Naomi Klein, «l’espace le plus démocratique du monde»

publié le 8 décembre 2015 à 21h16

Il y a six mois, elle confiait à Libération qu'il «fallait être fou pour croire aux conférences climat». Aujourd'hui, Naomi Klein, l'altermondialiste canadienne et auteure du livre Tout peut changer (Actes Sud), qu'elle vient d'adosser à un documentaire, assure que tout n'est peut-être pas à jeter. «On sait que l'accord ne sera pas à la hauteur de ce que demandent les scientifiques du Giec [Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, ndlr],mais il y a des gens qui se battent pour que le deal soit le plus ambitieux possible.» Elle admet que la conférence de l'ONU est l'espace «le plus démocratique du monde», où peuvent se côtoyer négociateurs, businessmen, mais aussi «activistes, indigènes, etc.». Reste que, dit-elle, «la proximité n'est pas le pouvoir». Et le pouvoir, ce sont les multinationales qui l'ont. A l'image du géant pétrolier américain Exxon, «qui tire les ficelles des marionnettes républicaines», majoritaires au Congrès et hostiles à tout accord contraignant. Pour tenter de les contrer, une solution : mobiliser la société civile, ce qu'elle s'efforce de faire à Paris. Photo Olivier Morin. AFP

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"Nous n'avons pas de lignes rouges, nous n'avons que des lignes vertes Prakash Javadekar ministre indien de l'Environnement, qui conteste que son pays pourrait bloquer certains points jugés trop contraignants"