L'accord sera «contraignant», a répété la présidence française. La conférence de Durban, en 2011, donnait mandat d'aboutir à un «protocole, à un instrument juridique ou à un résultat ayant force de loi», qui doit être ratifié par les Parlements des 195 pays signataires de la convention climat de l'ONU.
Problème : l'accord ne passera pas au Congrès américain, à majorité républicaine et climatosceptique. Comment louvoyer pour que ce texte permette néanmoins des avancées ? Un accord sans les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial, n'aurait pas de sens. Le texte sera donc «partiellement contraignant», comme l'affirment les Américains. Certains articles engageront les Etats, les autres seront des incitations. Pour Pierre Radanne, vieux routier des négociations, «on n'aura pas un accord juridiquement contraignant, mais politiquement contraignant».