C'est le casse-tête historique. Résumable ainsi depuis le sommet de la Terre, en 1992, à Rio : «Etant donné la diversité des rôles joués dans la dégradation de l'environnement mondial, les Etats ont des responsabilités communes mais différenciées.» D'un côté, les pays riches, pollueurs historiques. De l'autre, les pays en développement. A Paris, les premiers reconnaissent leur responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre (GES). Hollande a parlé pour la première fois de «dette écologique». Mais les pays industrialisés, comme l'a rappelé mercredi John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, militent pour que les grands émergents, à commencer par la Chine, premier pollueur, s'engagent davantage. «Un accord durable ne peut pas être élaboré en diluant les responsabilités historiques et en mettant les pollueurs et les victimes sur le même plan», a répété le ministre indien de l'Environnement. Les grands émergents veulent bien aider, mais sur la base du volontariat.
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