«En vingt-cinq ans de négociations et malgré la convention de l'ONU qui les y oblige, les pays historiquement les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) ont toujours rechigné à débloquer les financements dont les Etats du Sud ont besoin pour s'adapter et assurer la transition de leur économie. La COP 21 ne déroge pas à la règle. Les financements pour l'après-2020 manquent de transparence et de prévisibilité : si les 100 milliards de dollars [près de 91 milliards d'euros, ndlr] par an d'ici à 2020 sont à nouveau promis, six ans après Copenhague, rien n'assure leur pérennité. Pas plus que des financements "nouveaux" et "additionnels" pourtant nécessaires pour que les Etats du Sud mènent à bien leurs objectifs aux contributions nationales (INDC). Les pays du Sud demandaient un net rééquilibrage des financements au profit de l'adaptation. Pas gagné.»
Des financements incertains
par Maxime Combes, Membre d’Attac France et du comité de rédaction de la revue Mouvements
publié le 13 décembre 2015 à 20h26
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