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Libération

Des financements incertains

par Maxime Combes, Membre d’Attac France et du comité de rédaction de la revue Mouvements
publié le 13 décembre 2015 à 20h26

«En vingt-cinq ans de négociations et malgré la convention de l'ONU qui les y oblige, les pays historiquement les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) ont toujours rechigné à débloquer les financements dont les Etats du Sud ont besoin pour s'adapter et assurer la transition de leur économie. La COP 21 ne déroge pas à la règle. Les financements pour l'après-2020 manquent de transparence et de prévisibilité : si les 100 milliards de dollars [près de 91 milliards d'euros, ndlr] par an d'ici à 2020 sont à nouveau promis, six ans après Copenhague, rien n'assure leur pérennité. Pas plus que des financements "nouveaux" et "additionnels" pourtant nécessaires pour que les Etats du Sud mènent à bien leurs objectifs aux contributions nationales (INDC). Les pays du Sud demandaient un net rééquilibrage des financements au profit de l'adaptation. Pas gagné.»