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Libération

La «justice climatique» dépréciée

par Maxime Combes, Membre d’Attac France et du comité de rédaction de la revue Mouvements
publié le 13 décembre 2015 à 20h26

«Le terme "justice climatique" fait son entrée dans le vocabulaire de l’ONU, mais il n’est reconnu comme "important" que pour "quelques pays". Toutes les références aux droits humains et des populations indigènes, aux inégalités de genre ou encore à la "transition juste" portée par les syndicats, ont été déclassées dans des parties du texte moins engageantes et non opposables en droit international. Les populations les plus vulnérables n’obtiennent pas de droits nouveaux ou de nouveaux outils pour se défendre. L’affaiblissement du mécanisme des "pertes et dommages" sonne comme un aveu de culpabilité des pays responsables du réchauffement climatique.»